Le nombre de victimes de l’insécurité en Ituri continue de grimper. Selon les informations récentes, le nombre de personnes tuées par les rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées) a augmenté, passant de 12 à 16 en une seule journée. Les attaques ont eu lieu samedi dernier, le 15 juillet, à Elake-Nord et Apesiko, territoire de Mambasa.
Les victimes étaient pour la plupart des agriculteurs, qui ont fini par être enterrées le même jour par la population locale, avec l’aide des milices « Wazalendo ». Des informations provenant d’une organisation citoyenne locale suggèrent que les rebelles des ADF ont établi leur bastion à Banzi-banzu et profitent de l’absence des forces armées (FARDC) dans plusieurs villages pour commettre des exactions contre la population.
Les milices Maï-Maï « Wazalendo » tentent de contrer les ADF, mais il est clair que leur intervention n’est pas suffisante. En conséquence, John Vuleveryo, le coordinateur de la nouvelle société civile congolaise, a plaidé pour une augmentation des opérations conjointes de la FARDC et de l’UPDF dans l’est, en passant par la RN 4. Cette demande est soutenue par la société civile de Beni, qui demande également une intensification des opérations militaires dans l’ouest.
Depuis février dernier, la situation sécuritaire dans la région a considérablement empiré. Les ADF ont intensifié leurs attaques, créant une atmosphère d’insécurité parmi la population locale. Les efforts déployés pour contenir la menace ne sont pas suffisants, ce qui renforce le sentiment d’insécurité croissant. La situation, telle qu’elle se présente actuellement, est préoccupante et nécessite une action rapide et décisive pour sauver des vies et rétablir l’ordre.