A quelques heures de la fermeture du Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, la tension monte. En ce samedi 15 juillet, dix dossiers de candidature aux législatives nationales ont été déposés. Les représentants des partis et groupes politiques envahissent les bureaux de la CENI. L’incertitude gagne ceux qui ne sont pas encore prêts pour diverses raisons, y compris le manque de preuve de paiement et les listes approuvées par les autorités morales.
Les candidats à la députation nationale qui n’ont pas encore déposé leurs dossiers sont engagés dans une course contre la montre. À quelques heures de la fin de la réception des candidatures, un grand nombre de mandataires, munis de leurs listes, franchissent les portes du BRTC. Chantal Bitota, du parti politique Bâtisseurs du genre pour le progrès social (BGPS), explique les raisons du retard constaté dans le dépôt des dossiers. « Nous devions être sûrs de ce que nous devons déposer. Nous venions vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs pour ne pas avoir à refaire. Si nous venons le dernier jour, c’est parce que tout est prêt et bien fait. »
Au BRTC, les dossiers qui ne remplissent pas les conditions de recevabilité sont retournés à leurs propriétaires pour qu’ils les complètent. Selon une source proche de la CENI, jusqu’à samedi avant midi, seulement une dizaine de dossiers étaient déjà déposés. Parmi ceux-ci, des regroupements et des partis politiques ainsi que des candidatures indépendantes. D’autres groupes politiques attendent toujours que leurs listes, envoyées à Kinshasa pour approbation par leurs autorités morales, leur soient retournées pour dépôt.
Certains conseillent déjà à ceux qui ne seront pas retenus de faire preuve de patience. Ils devront attendre, pour certains, la députation provinciale, pour d’autres, les élections locales. En principe, le BRTC fermera ses portes à 16 h 30, heure de Lubumbashi, ce samedi.
