Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est en deuil. La triste nouvelle est tombée hier, le meurtre brutal de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports et porte-parole de Ensemble pour la République, a plongé la ville et le pays dans un état de choc et de consternation. Cet acte odieux a suscité une vague de réactions à l’échelle mondiale.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO) a ainsi fermement condamné le drame sur son compte Twitter, saluant par la même occasion la décision des autorités congolaises « de tout mettre en œuvre pour trouver les coupables et rendre justice».
Par ailleurs, les Etats-Unis ont également condamnés ce geste barbare. Ils ont exhorté les autorités congolaises à faire avancer rapidement l’enquête promise sur cet acte odieux.
Outre-Atlantique, Alyson King, ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, RCA et en république du Congo, a recommandé que ce crime fasse « objet d’une enquête immédiate et que les responsables soient traduits en justice ».
Sur le continent européen, c’est Jean Marc Chataigner, ambassadeur de l’Union Européenne auprès de la RDC, qui a souligné que « retrouver et traduire en justice les auteurs du crime est une priorité absolue ».
Tandis qu’en Italie, Alberto Petrangeli, ambassadeur de l’Italie en RDC, a plaidé pour que « pleine lumière soit faite sur ce crime affreux et que les responsables soient livrés à la justice ».
Cette tragédie soulève de nombreuses questions concernant la sécurité et le respect des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Un appel mondial à rendre justice à Chérubin Okende et à ses proches a résolument été lancé. La communauté internationale attend maintenant que les autorités congolaises tiennent leurs promesses.