Au petit matin de ce jeudi 13 juillet, un spectacle terrifiant s’est déroulé sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa. Le cadavre de Chérubin Okende, ex-ministre des Transports et voies de communication, a été découvert par des passants, gisant dans son véhicule. Le corps semblait criblé de balles, un indice clair de la violence de l’incident.

Selon plusieurs témoins, le député national et proche collaborateur de Moise Katumbi s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, victime d’un cruel destin. Chrupin Okende était aussi le porte-parole d’un parti politique, Ensemble pour la République.

La nouvelle de sa mort a rapidement fait le tour des sphères politique et sociale du pays, engendrant une onde de choc nationale. Le président de la République, Félix Tshisekedi, a lui-même exprimé sa consternation face à cet événement tragique. Il a chargé la justice de faire toute la lumière sur cette affaire et de punir les responsables de cet acte honteux.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, exige que le gouvernement et la justice ouvrent des enquêtes globales et sévères pour identifier et sanctionner les auteurs de ce crime hideux en respectant toute la rigueur de la loi. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a également appuyé cet appel, affirmant que le gouvernement a demandé à tous les services de sécurité de mener une enquête scrupuleuse pour élucider ce crime intolérable.

La communauté internationale n’est pas en reste et demande elle aussi des réponses. Jean Marc Chataigner, ambassadeur de l’Union Européenne, a déclaré que retrouver et traduire en justice les auteurs de ce crime est « une priorité absolue ».

L’ombre de ce sinistre événement plane sur la nation, apportant avec elle une pléthore de questions sans réponse. Qui a pu commettre un tel acte ? Quel était le mobile de ce crime ? Comment un acte de violence aussi brutal a-t-il pu se produire en plein jour dans une avenue animée ?