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La Garamba National Park : Menacé par l’Exploitation minière et la Chasse illégale.

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Au-delà de son potentiel minier, la province du Haut-Uele abrite un joyau de la biodiversité en Afrique: le parc national de la Garamba. Situé dans les territoires de Faradje et Dungu, cet ancien parc du continent est aujourd’hui assailli par le braconnage et l’exploitation minière.

À l’entrée de ce sanctuaire de la nature, nous avons pu observer des phacochères parcourir les étendues sauvages parsemées de savanes boisées et traversées de forêts galeries. La beauté sauvage du parc offre une harmonie visuelle apaisante. Le parc abrite un certain nombre d’espèces impressionnantes dont des lions, des girafes de Kordofan, des éléphants, des hippopotames et des chimpanzés, observables à l’état sauvage.

Malheureusement, les rhinocéros blancs endémiques de la région, ayant contribué d’ailleurs à sa renommée, n’existent plus, suite à l’activité grandissante du braconnage. Le sujet est d’autant plus sensible que cette pratique illégale n’a fait que s’accroître ces dernières années, en dépit des efforts de vigilance déployés pour la réguler.

Lors de notre enquête, Pascal Adrio, chef de site adjoint du parc, a déploré que « l’exploitation minière artisanale ainsi que la porosité de la frontière entre le Soudan du Sud et la RDC menace
et compromet sans cesse le maintien de l’écosystème. En outre, leur passage est également source d’inquiétudes, les éleveurs soudanais étant connus pour éradiquer les carnivores pour sauvegarder leur troupeau ».

Depuis 2005, le parc est géré par l’organisation sud-africaine « African Parks » en partenariat avec l’Institut congolais pour la conservation de la Nature (ICCN). Pour s’y rendre, il faut prendre le vol jusqu’à Isiro, puis parcourir la route poussiéreuse jusqu’au village de Nagero où se trouve le parc. Malgré un trajet de deux heures, une sécurité optimale est garantie.

À la lumière de ces découvertes, nous constatons que la province du Haut-Uele possède un incontestable potentiel touristique et naturel qu’il nous appartient de préserver, en offrant suffisamment de protections au parc national de la Garamba.

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