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Depuis ce vendredi 12 mai, un grand mouvement de protestation a lieu à la compagnie minière de Kambove (COMIKA), qui se trouve dans la province du Haut-Katanga. Les travailleurs de l’usine se sont vivement mobilisés pour faire entendre leur revendication concernant l’organisation des nouvelles élections syndicales, comme décidé par la ministre du Travail et de la Prévoyance sociale.
Les manifestants ont brûlé des pneus et brandi des banderoles pour réclamer ces nouvelles élections syndicales, mais aussi une amélioration de leurs conditions sociales. Il est plus que jamais temps pour eux que leur voix soit entendue, comme ils l’ont signifié par le biais d’un mémo adressé aux instances locales et au directeur général de COMIKA.
Selon l’un des participants à la manifestation, cela fait déjà six ans que les agents sont représentés par les maisons syndicales ATAC et OTUC, mais ces derniers n’ont pas su inciter à l’amélioration des conditions des travailleurs. Le mouvement a donc pris sa source dans cette nécessité.
Dès lors, l’usine de COMIKA est en arrêt. La première phase, représentée par le concentrateur, est arrêtée; tout comme la deuxième phase, à savoir l’usine hydro métallurgique.
COMIKA existe donc depuis huit ans et offre des emplois à plus de 1740 agents. Elle produit du cuivre et du cobalt. Le directeur général adjoint de COMIKA s’apprête à s’exprimer très prochainement à ce sujet.
Ce mouvement de protestation fait preuve de l’importance des droits des travailleurs et de l’importance d’une bonne gestion pour leur permettre de vivre dans des conditions acceptables. Reste à voir si la situation va se dénouer ou à l’inverse s’envenimer.