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Le mardi 9 mai, la ministre des Mines, Antoinette N’Samba a fait une solennelle déclaration à Kinshasa appelant la population à s’unir pour lutter contre le trafic illégal de minerais en République Démocratique du Congo (RDC). Avant de prendre son vol pour Istambul, en Turquie, se tenant du 9 au 11 mai pour un forum mondial de cobalt, la ministre a mis l’accent sur les sévères conséquences que cette pratique a principalement sur le développement du pays.

« Il est temps de mettre fin au trafic illégal de minerais », a-t-elle indiqué face aux médias. Selon elle, la fraude minière empêche la RDC de récolter des fonds qui pourraient être investis pour l’amélioration des infrastructures ainsi que des services publics, tout en bénéficiant à l’ensemble du territoire national.

Durant les vingt dernières années, environ 30 milliards de dollars se sont perdus dans la fraude minière, ce qui aurait, à la désolation de Mme N’samba, contribué à davantage de projets d’intérêt général et à long-terme.

Pour s’impliquer davantage dans cette lutte, la ministre des Mines a demandé à la Commission nationale de lutte contre la contrebande et la fraude minière d’entamer les procédures nécessaires pour soumettre les dossiers aux instances compétentes. De plus, elle a incité les services techniques du ministère à initier une campagne de sensibilisation sur la législation en vigueur pour assurer que personne ne puisse prétendre agir par ignorance.