Au mois d’avril, la province de Djugu a connu une situation tragique après que des groupes armés aient provoqué une série d’actes très violents. Selon un rapport des services de sécurité provinceaux, plus de 250 personnes ont été tuées et plus de 1 100 maisons incendiées à cause des attaques des milices.
Ces chiffres incluent 100 miliciens qui ont été neutralisés par l’armée lors des opérations contre les groupes armés, 142 civils et 9 militaires tués par des milices, et environ 70 personnes portées disparues. De plus, les pillages et incendies représentent une partie significative des pertes estimées.
En réponse à cette situation, l’armée a mis en place depuis plus d’une semaine des opérations pour poursuivre et traquer les groupes armés réfractaires au désarmement. Cette approche a déjà produit des résultats notables, puisqu’il a été estimé que 104 miliciens ont été neutralisés et une cinquantaine d’autres ont été blessés.
Les acteurs de la société civile invitent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à intensifier les efforts de traque contre les miliciens en mettant la pression sur ceux qui occupent encore plusieurs localités du territoire de Djugu. Ils se disent cependant satisfaits de l’approche militaire mise en place pour résoudre ce conflit et déclarent que « Cette approche a permis de réduire les violences de ces groupes armés par rapport au mois de mars au cours duquel 440 morts ont été enregistrés ».
Le conflit qui ravage la province de Djugu a donc causé des millions de dollars de dommages matériels et des centaines de pertes humaines. La communauté internationale reconnaît que ces violences persistent et s’inquiète du sort des personnes portées disparues et des habitants qui continuent de subir ces actes tragiques.