Vendredi 28 avril, la société civile du secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero, en Nord-Kivu, a exprimé sa désolation face aux faits d’activisme des groupes armés dans cette région du Congo. D’apres cette structure, ce phénomène est lié à l’absence de présence des autorités étatiques dans la zone.
Ces agglomérations et sites miniers connaissent en effet une occupation militaire et des fractions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui y sont affectées sont accusées de tracasseries et violations des droits humains. C’est ce qu’a affirmé sans témoin un acteur de la société civile locale. « Les grandes agglomérations de ce territoire sont sous la menace des miliciens, et l’administration y est absentee, avec des cas de violations de droits humains observés chaque jour », a déclaré cette source.
Un des récents cas observés a été enregistré à Katrikwaze où une personne endettée aurait été torturée et battue jusqu’à en mourir. Les responsables politico-administratifs de la zone n’ont pas réagi suite à ces faits. Néanmoins, la population de Bapere est soumise à des taxes illégales.
Le chef de secteur de Bapere, Kambakamba Maneno, s’est exprimer sur cette affaire et a déclaré que son administration transmettait régulièrement des rapports à sa hiérarchie, mais reste désolé par le manque de réaction des FARDC face à cette affaire.