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Jeudi 27 avril, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont fermement affirmé qu’aucun militaire n’avait été déployé à Kishishe, Bambu et dans le reste du groupement Tongo, situé dans le territoire de Rutshuru, Nord-Kivu. Les régions, précédemment occupées par les rebelles du M23, restent en fait sous observation.
Le porte-parole des opérations SOKOLA 2 des FARDC, le Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, a déclaré aux journalistes que « l’armée congolaise respecte scrupuleusement les accords des Chefs d’Etats de l’EAC et le cessez-le-feu convenu lors des discussions à Nairobi 3 ».
Lors d’une interview, le Lieutenant-colonel Kaiko a confessé que uen actions antagonistes étaient mises en pratique par les rebelles du M23 et leurs alliés des RDF, car ces derniers se repositionnaient à l’abri des regards.
« Les FARDC agissent en étant respectueuses du droit international humanitaire et des accords des Chefs d’États. Les opérations SOKOLA 2 se devaient donc de respecter le cessez-le-feu. Le Colonel a ensuite accusé l’armée Rwandaise et le M23 de franchir la frontière au sein du Parc National des Virunga afin de se repositionner en diverses positions. L’armée ne peut, a-t-il ajouté, se permettre le déploiement ou l’envoi des éléments loyalistes dans ces contrées ».