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Lundi 24 avril, des activités économiques à Walendu Pitsi, 130 kilomètres au nord de Bunia, dans le territoire de Djugu, sont paralysées pour une durée d’une semaine. Les opérateurs économiques et commerçants dénoncent une recrudescence des attaques de groupes armés et réclament une sécurité pour les civils à ce secteur.
En signe de contestation, toutes les boutiques et maisons de commerce ont clos leurs portes, à l’exception des services offrant des établissements scolaires et sanitaires. Les notables locaux craignent pour l’avenir car les habitants « vivent au jour le jour », avec des vols de biens qui sont attribués à des membres cachés de la communauté.
La société civile demande alors au gouvernement provincial d’étendre son autorité sur cette zone où onze civils avaient été tombés, la semaine précédente, sous les balles à Djambu, Lokema et Dhulo dans le groupement de Linga.
Ces dernières semaines, les troubles sécuritaires dans le secteur de Walendu Pitsi s’aggravent : des attaques par des milices du Groupe Zaïre et des cas de banditisme, apparemment orchestrés par des jeunes du milieu, se multiplient. Des regards se tournent alors vers l’État, pressé de prendre des mesures pour sauvegarder la sécurité des populations.