Au cours des dix derniers jours, la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée (CNC-ALPC) du Sud-Kivu a mené une activité de marquage d’armes dans la garnison de Bukavu. Grâce à ce travail de terrain soutenu par le service de lutte antimines des Nations Unies (UNMAS), au moins 1524 armes des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de la police nationale et de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ont pu être identifiées.
« C’est par le biais du marquage d’arme que l’on peut identifier les armes et réduire leur circulation illégale dans la région, afin de promouvoir la sécurité dans les territoires », a confirmé Bertin Makangaro, candid du bureau provincial-adjoint de la CNC-ALPC de Bukavu. Le marquage d’une arme est un processus par lequel un numéro d’identification unique est attribué à chaque arme, pour permettre aux autorités de les enregistrer dans la base de données centrale.
Par ailleurs, le mandat d’UNMAS inclut aussi le soutien apporté aux autorités gouvernementales congolaises dans la gestion et le contrôle des armes et munitions présentes sur le territoire congolais. Selon Maïté François, chargé des opérations d’UNMAS en matière d’armes légères et de petit calibre (ALPC), « cette intervention prend en compte la sécurisation des matériels militaires, la réhabilitation des armureries ou des dépôts de munition ».
La CNC-ALPC du Sud-Kivu a également annoncé que cette opération de marquage des armes se poursuivra dans les autres territoires du Kivu.