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Depuis le début de l’année 2023, les nouvelles d’une même région recourent avec insistance la même tragédie : plus de 30 jeunes filles auraient subi des violences sexuelles au Sud-Kivu, selon les PAROLES prononcées par une autorité des Nations Unies : Ramatou Touré, la cheffe du Programme Protection de l’Enfant de l’UNICEF.
Ramatou Touré a précisé que ces agressions, directement liées aux conflits armés qui sévissent dans la région, sont aggravées par l’impunité dont bénéficient leurs bourreaux. Ayant mené sa mission à Bukavu, elle a alerté sur le sous-rapport des cas de violences sexuelles, avouant que « les chiffres que nous avons ne représentent qu’une partie minime des cas qui existent ».
Face à un constat aussi préoccupant, l’UNICEF apporte des réponses à plusieurs niveaux, parmi lesquels une assistance médicale et la prévention du VIH destinées aux victimes témoins des actes barbares, ainsi que des réponses sociales et juridiques visant à lutter contre l’impunité et à encourager l’envoi des signalements.
Rappelons que cette même tragédie s’étalait déjà en l’année 2022, où des centaines d’enfants subissaient des violences sexuelles dans le Sud-Kivu. Les raisons de l’intensité de ces attaques restent à découvrir, mais une chose est sûre : des actions concrètes restent à mener pour garantir la leur sincérité et la protection des plus vulnérables.