Lundi 17 avril de cette année, une trentaine de personnalités provenant de la société civile et représentant les 18 quartiers de Goma s’est réunie autour d’un atelier de sensibilisation lancé par la Section Conduite et Discipline de la MONUSCO. Cet atelier met en lumière le projet à impact rapide d’une durée de 3 mois, qui vise à s’attaquer aux abus et exploitations sexuelles commis par le personnel de cette mission de l’ONU. Ce projet intervient huit ans après la mise en place du Réseau communautaire de Base en charge de canalisation des plaintes (CBCN).
Mischac Nakanywange, point focal de cette structure, a affirmé que : « Depuis 2015, l’équipe CBCN-Goma n’a jamais bénéficié d’un appui financier de la CDT/MONUSCO. Aujourd’hui, ce projet va nous permettre de bien mener nos activités de dénonciation et d’orientation de tout cas de violence sexuelle commis par les agents de la MONUSCO. »
Selon Deborah Baragahara, un des officiers de CDT/MONUSCO à Goma, l’objectif est de répondre aux nombreuses plaintes concernant des comportements inappropriés de certains agents civils et militaires de la mission. Cette initiative vise aussi à créer une activité génératrice de revenus pour pérenniser les actions du réseau des sensibilisateurs contre les abus et exploitations sexuelles au sein des Nations Unies à Goma.
Ainsi cette action lancée lundi à Goma a pour but de réprimer les actes répréhensibles des personnes faisant partie de la MONUSCO, et de favoriser le développement durable de ce réseau de sensibilisation.
