Vendredi 14 avril, un affrontement violent entre des agents de police et des miliciens Maï-Maï Biloze Bishambuke a secoué le centre de la cité de Misisi, située au sud du territoire de Fizi (Sud-Kivu). Selon le témoignage de la société civile, ce conflit n’a heureusement pas eu de conséquences physiques ou matérielles, malgré le fait que les assaillants auraient réussi à libérer un de leurs membres détenu dans le cachot de la PNC pour vol qualifié.
Cette action n’est malheureusement pas une exception puisque, comme l’explique le secrétaire du village de Misisi Abedi Germain, une recrudescence des activités criminales s’est fait ressentir ces derniers temps. D’après lui, ces bandits utilisent des revolvers, des armes réservées à l’usage des militaires. Afin de remédier à la situation, une réunion de sécurité est prévue lundi prochain en présence des autorités locales.
Ce regain de criminalité n’est pas passé inaperçu puisque, le 4 avril dernier, des soldats des FARDC ont intercepté un présumé criminel burundais en possession d’une arme AK- 47 dans la cité de Misisi. Celui-ci a été transféré, accompagné de son épouse, vers le quartier général des FARDC à Lulimba pour la suite de la procédure.
Ces incidents – qui s’enchainent – montrent bien la situation alarmante des droits fondamentaux à Misisi. Il convient donc d’agir le plus vite possible pour remédier à cette situation et assurer le retour de la sécurité dans la région.