Les 12 avril, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) a révélé que 1480 personnes se trouvent à présent sans abri, suite à la destruction de 260 habitations et d’un centre de santé dans le quartier Singa-Inga de Bibwa, commune de la Nsele (Kinshasa). Cette opération policière non justifiée menée le 31 mars dernier, a été accompagnée de violences et déplorée par son commanditaire, qui ne connait toujours pas le nom des policiers qui l’ont exécutée.
Selon la même source, trois personnes ont décédé dans ce contexte et des témoignages font état d’actes de viol présumés. Cette opération qui s’est déroulée à 2 heures du matin sans préavis, a entraîné la destruction de plus de 36 hangars et la mise à terre de nombreux bâtiments non seulement couverts par des certificats d’enregistrement, mais possédés par les enseignants des écoles publiques.
En parlant de cette situation fâcheuse, le conservateur des titres immobiliers de la N’Sele a déclaré s’en abstenir et se refuse à tout commentaire. Le président de la NSCC, Jonas Tshombela, pour sa part, a dénoncé la violation des droits humains et appelé le gouvernement à venir en aide aux populations en détresse totale.
Pour le moment, un millier de personnes, comprenant des enfants et ayant perdu leurs biens, passent leurs nuits à la belle étoile. Les témoignages de ces victimes, ravagées par ce qu’on peut qualifier de mauvais et d’arbitraire, révèlent un climat d’insécurité et de menace.
La Nouvelle Société civile congolaise exhorte donc le gouvernement à venir en aide aux personnes touchées et à déployer tous les moyens nécessaires pour limiter publiques impunies et garantir la sécurité des populations.