La semaine dernière, la ville de Lisala, dans la province de la Mongala, a été frappée par d’importantes précipitations. Les cumuls atteignaient des volumes tels qu’ils ont provoqué de nombreux dégâts matériels et diverses perturbations sur l’infrastructure routière.

Des toitures d’écoles, ainsi que des routes et des marchés, ont été victimes des ravages des eaux débordantes. L’Avenue du Camp, reliant Lisala à Businga et Gbadolite dans le Nord-Ubangi, s’est sciée en deux, en particulier au niveau du petit marché de Doko, qui s’est entièrement retrouvé submergé. Des dégâts similaires ont été causés sur le marché d’Agbeme, situé sur la même avenue dans la commune de la Mongala. Les vendeurs et les vendeuses sont dans l’incertitude et la détresse.

La situation à la sortie de la ville, au niveau du pont Kaba sur l’Avenue Mobutu, est aussi lamentable. Les sédiments transportés par l’effondrement des marchés et de la zone environnante se sont accumulés et la rivée s’est transformée en fleuve. La traversée pour les véhicules et motocyclistes s’avère être un véritable parcours du combattant garantissant l’aptitude à nager pour les piétons souhaitant transmettre le pont.

Des nouvelles têtes d’érosion se sont également formées tout près du stade sportif Matata Sport déjà endommagé auparavant. La menace plane désormais sur la salle polyvalente rénovée récemment par le gouvernement central, ainsi que sur la Cathédrale Saint Hermès et les bâtiments adjacents du diocèse de Lisala.

La mairie de la ville s’efforce de creuser des puits de rétention et de poser des sacs de sable le long des ravinements, mais ses capacités sont limitées. Le maire adjoint, Blaise Monengabi, a donc fait une demande de moyens supplémentaires aux autorités centrales afin de lutter contre l’érosion et assurer une meilleure protection de la population.