Le maire de Lubumbashi a fait un pas en avant pour écouter « le cri de la population » au sujet des tarifs contestés des permis d’inhumation dans les cimetières de la ville. Une décision qui a fait l’objet de vives controverses dans l’opinion et qui a incité la société civile à envisager une marche de protestation.
En effet, après des remous sociaux déclenchés suite à l’annonce d’une hausse considérable des prix du permis d’inhumation par la mairie, le maire de Lubumbashi a révisé ces tarifs, revenant ainsi à ceux existants auparavant. La société civile qui s’en félicite, a vu l’opportunité d’annuler la marche qu’elle avait prévue pour protester contre cette tarification jugée « anti sociale ».
Les médias locaux se sont saisis de cette question des tarifs de l’inhumation et les échanges sur les réseaux sociaux n’ont fait qu’accentuer la controverse. Safi Kitenge, la présidente de la société civile du Haut-Katanga s’est exprimée à ce sujet, saluant la décision prise par le maire : « Il (Ndlr : le maire de la ville) a écouté le cri de la population représentée par le cadre de concertation, il a remis la taxe comme c’était avant… Comme il vient de revoir, il n’y a pas encore question de marcher. Tout ce que nous pouvons faire c’est de venir avec les autres le remercier, parce que ce n’est pas donne à n’importe qui. Une autorité signe l’arrêté, et elle-même écoute le cri de la population et le change ».
Mercredi 12 avril, le maire de Lubumbashi sera invité à s’expliquer sur cette affaire à l’assemblée provinciale du Haut-Katanga. Une décision qui espérons-le, permettra au plus grand nombre de comprendre la motivation derrière cette remise en question du tarifs du permis d’inhumation.