Selon les données communiquées par les services de sécurité ce vendredi 7 avril, les atrocités perpétrées par des milices armées dans le territoire de Djugu ont causé la mort de 440 personnes, dont 72 miliciens, durant le premier trimestre de l’année 2023. Près de 120 civils auraient en outre été enlevés et plus de 700 maisons incendiées.
Plus de 170 incursions des groupes armés, majoritairement regroupés sous l’appellation CODECO, ont été enregistrées, résultant en 333 victimes civiles, 125 otages et des dizaines disparus. L’armée a quant à elle subi 42 morts, dont deux colonels, et a récupéré des armes à l’issue de combats contre les MILF et autres forces négatives.
Par ailleurs, les pillages et les destructions de biens ont provoqué le déplacement de milliers d’habitants et sont venus s’ajouter à la suite d’un accord de cessez-le-feu unilateral signé par les groupes armés de l’Ituri et à un accord de paix, établi à Nairobi.
Face à l’empire de la terreur des milices, il semble que les voix des victimes réclament que ces groupes armés impénitents soient traqués et réduits à néant pour permettre la restauration de l’autorité de l’État.