Ce vendredi 7 avril, le Conseil communal de la jeunesse de Goma a fait appel aux autorités pour qu’elles redéfinissent de nouvelles stratégies sécuritaires afin de protéger la population de la commune. Ils interviennent suite à la publication d’un « carnet d’incidents sécuritaires » recensant plusieurs actes d’insécurité ayant eu lieu durant les trois premiers mois de l’année. Ainsi, on recense de nombreuses blessures par balle, vastes visites de maisons effectuées par des bandits armés, des retrouvailles de douze cadavres ainsi qu’un nombre de personnes mortes par balle non négligeable.
Jules Ngeleza, président du Conseil communal de la jeunesse, souligne l’importance de connaître les causes qui contribuent aux conditions actuelles d’insécurité à Goma : l’augmentation des camps militaires, la résurgence de la guerre du M23 et l’accroissement des groupes armés illégaux. Il souligne également le fait que les populations vivent dans la terreur nocturne alors que certaines autorités assènent que la ville est calme.
Par conséquent, le Conseil communal de la jeunesse appelle les autorités à prendre des mesures nécessaires pour assurer aux habitants un environnement sûr et sécurisé, en mettant l’accent sur la rapide délocalisation de ces groupes militaires.
Cette volonté se heurte malheureusement à un rafraîchissement tragique de la situation à Goma : vers 1 heures du matin ce samedi, un homme a été abattu chez lui à Katindo, l’un des sept quartiers de la commune de Goma.