Vendredi dernier à Lubumbashi, quelques députés provinciaux du Haut-Katanga ont réclamé l’interpellation du ministre provincial de l’intérieur au sujet du meurtre de jeunes de l’Union nationale des fédéralistes du Congo. Le 25 mars dernier, alors que les habitants assuraient leur protection, des militaires ont commencé un massacre sans que le gouvernement provincial ne reçoive une quelconque réaction.
C’est ce que l’un des initiateurs de cette interpolation, Dieudonné Pablo Ngwej, a souligné : « Nous ne pouvons pas comprendre qu’il n’y ait aucun communiqué officiel. C’est pour cette raison que nous avons convenu invariablement d’inviter le ministre provincial de l’intérieur afin de procurer des explications sur les circonstances de cet acte ».
De plus, les familles des victimes ont été privées du droit de payer leurs derniers hommages à leurs proches. En effet, selon Ngwej, « les familles ne sont pas autorisées à pleurer leurs enfants et ils ne peuvent pas organiser de deuil. On a même entendu parler de corps enterrés sans l’accord des familles ».
Face à la situation, Ngwej déclare, « S’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, nous devrons le comprendre ». Ainsi, le Parlement se doit d’offrir la possibilité d’obtenir des explications afin de mieux cerner ce qui s’est exactement passé.