Plus de sept jours après la tragique altercation qui s’est déroulée à Lubumbashi (Haut-Katanga) entre des jeunes de l’UNAFEC et des soldats, le bilan officiel demeure encore inconnu, et les militaires impliqués n’ont toujours pas été identifiés.
Face à cette situation, la société civile et des acteurs politiques condamnent unanimement cette impunité et appellent la justice à entreprendre toutes les recherches nécessaires pour découvrir les coupables et faire en sorte qu’ils répondent de leurs actes ayant provoqué la mort de vingts personnes.
Le groupe thématique gouvernance et sécurité du Cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga est monté au créneau, son représentant, Bertin Tshoz, affirmant que ces actes ne doivent pas demeurer impunis.
Par ailleurs, les élus nationaux de toutes les provinces issues de l’ancien Katanga ont demandé la mise en place d’une commission parlementaire qui serait dépêchée à Lubumbashi afin de mener des investigations et de déterminer ce qui s’est réellement passé le 23 mars.
C’est ce jour-là, à proximité d’une rivière, que des tirs des soldats s’étaient abattus sur des jeunes du parti politique UNAFEC, qui sont morts sur place. Certains, paniqués, s’étaient alors jetés dans la rivière et y affairent perdu la vie. Au moins 20 corps ont été retrouvés à la morgue.
Jusqu’à dernière heure, aucune réaction des autorités en charge de cette affaire n’a été recueillie. L’heure est à la justice, et le temps est venu de faire en sorte de trouver les auteurs de cet acte criminel et de les châtier pour leurs agissements.