La présidente de l’Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AENC), Marie Josée Ifoku, a fait une suggestion radicale pour lutter contre la crise en RDC : elle propose une transition de deux ans avant les prochaines élections générales en 2025. Cette annonce a été faite hier à l’occasion d’une conférence de presse à Kinshasa.
Mme Ifoku s’est montrée catégorique : cette période de transition ne devrait pas se muer en un partage de postes et devrait offrir une nouvelle alternative pour la stabilité du pays, ce qu’elle appelle une “Renaissance de la RDC”. Elle a toutefois souligné que le président sortant Félix Tshisekedi ne devrait pas abandonner son poste sans élections : « Vous voulez que Tshisekedi quitte coûte que coûte le pouvoir le 4 janvier (2024), élections ou pas, pour que qui le remplace ? Une transition sans lui, mais dans quelle histoire ? »
Dans le cadre de cette initiative, Mme Ifoku a invité branches du gouvernement, confessions religieuses, société civile, jeunesse et femmes à soutenir ce mouvement. En attendant que la RDC puisse retrouver la prospérité et la stabilité, cette transition de deux ans apparaît à beaucoup comme une mise en pause salvatrice.