Cette activité des miliciens Twa et Bantou ont fait l’objet d’une sérieuse inquiétude parmi les populations des villages situés dans cette zone. Beaucoup d’entre eux ont fui leurs lieux de résidence et se sont réfugiés sur le bord des routes ou dans les grandes agglomérations. Les villageois obtiennent très rarement des informations exactes sur les personnes déplacées ou exécutées par les miliciens. Les responsables politiques et administratifs du territoire sont impuissants face à cette situation. Ils appellent les autorités concernées à engager des procédures afin de mener une véritable enquête sur ces violences et d’endiguer cette nouvelle vague de violence qui sévit depuis des mois dans cette région mise à feu et à sang.
Plusieurs villages situés sur l’axe Kalemie-Moba (Tanganyika) ont été abandonnés par leurs habitants et d’autres ont été carrément incendiés par des miliciens Twa et Bantou, a déclaré dimanche 12 mars le député Jean Manda Kansabala, en vacances parlementaires à Moba. Selon lui, cette situation a commencé décembre dernier et s’est enchaînée depuis lors. Il a expliqué que le long du tronçon entre Masini et Fatuma à 120 km, tous les villages ont été incendiés par les miliciens. Les personnes qui circulent dans la zone sont en majorité des combattants Pygmées et Bantous. Il a souligné qu’il est nécessaire de se faire escorter par des militaires des FARDC pour traverser cette zone.
L’administrateur du territoire de Moba a confirmé ces informations et le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika a insisté sur la nécessité d’être accompagné par l’armée. Cette activité des miliciens Twa et Bantou a créé une sérieuse inquiétude parmi les populations des villages situés dans cette zone. Beaucoup d’entre eux ont fui leurs lieux de résidence, ce qui a notamment entraîné des pertes humaines.
Les responsables politiques et administratifs du territoire sont impuissants face à cette situation et appellent les autorités concernées à engager des procédures afin de mener une véritable enquête sur ces violences et de mettre fin à cette nouvelle vague de violence qui sévit dans cette région.
Source: RADIO OKAPI