« Nous n’avons jamais exclu une quelconque sanction et n’oublions pas que, en fin de compte, tout revient à la négociation et le consensus pour sortir de cette crise », a dit dimanche Dimitri Diachenko, chef de la délégation.
Ce lundi 13 mars, à Kinshasa, les journaux parus commentent abondamment le séjour que les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont achevé dimanche en RDC. Sur Radio France Internationale, un membre de la délégation a souligné que « la négociation reste l’outil par excellence pour les Nations unies » face aux rebelles du M23. Selon lui, « il faut une négociation politique, une solution sécuritaire (…) N’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et manière instantanée à place des autorités congolaises ».
Sur les sanctions réclamées contre le Rwanda, l’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, représentant des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré à la presse à Goma dimanche que « Il est important de penser à l’approche dialogue politique pour mettre fin à la crise sécuritaire au Nord-Kivu avec la rébellion du M23 ». En outre, le diplomate onusien a souligné la responsabilité des Congolais dans la recherche des solutions à ce problème : « La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) n’est pas une opération de guerre. Elle n’a pas mandat d’attaquer les groupes armés mais plutôt de protéger les civils ». Selon La Tempête des Tropiques, « il ne se dégage que la recommandation à venir risque d’être partagée entre les sanctions contre les commanditaires de l’insécurité à l’Est de la RD Congo, tout comme les négociations impliquant les parties en conflit ». Par ailleurs, le chef de la délégation, Dimitri Diachenko, a affirmé que le Conseil de sécurité n’exclut aucune éventualité lorsqu’il s’agit des sanctions réclamées contre le Rwanda : « Nous n’avons jamais exclu une quelconque sanction et n’oublions pas que, en fin de compte, tout revient à la négociation et le consensus pour sortir de cette crise ».
Source: RADIO OKAPI