L’espoir est qu’à l’issue des négociations inclusives que mène l’ONU à la RDC, un cessez-le-feu durable soit mis en place de telle sorte que la paix puisse régner une fois pour toutes, conclut-il.
Le vendredi 10 mars 2023, une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a entamé une mission d’évaluation de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo afin de suivre la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO conformément à la résolution 2666 et de résoudre le conflit entre les forces armées congolaises et la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda.
Les journaux parus à Kinshasa appellent les Nations Unies à appliquer des sanctions contre le Rwanda et le M23. Selon le journal EcoNews, il semble que seules les sanctions pourraient dissuader le M23 et son parrain, le Rwanda, de violer le cessez-le-feu conclu à Luanda.
La Tempête des Tropiques a rappelé que l’objectif de la mission est d’amener les parties à respecter le cessez-le-feu et à améliorer la situation sécuritaire dans la région.
Le journal Congo Nouveau a mis en lumière la lettre adressée par Christopher Beyeye aux généraux de l’ex-Zaïre le 15 juin 1995 à propos des violences commises dans l’Est de la RDC et qui dit que « qui veut la paix prépare la guerre ».
Le Potentiel souligne que Kinshasa s’en tient au schéma de Nairobi et Luanda pour résoudre la crise militaire et a avancé son soutien à la politique d’Emmanuel Macron qui veut imposer des sanctions à ceux qui s’opposent au processus de paix.
Pourtant, le Rwanda et le M23 refusent ouvertement de se retirer des territoires occupés et continuent leurs attaques contre les FARDC, a rapporté AfricaNews.
Les Congolais du monde entier s’accordent tous pour espérer que l’ONU puisse réussir à mettre en place un cessez-le-feu durable et à rétablir la paix.
Source: RADIO OKAPI