Jeudi 9 Mars, les autorités congolaises ont été mises face à leurs responsabilités de réagir face aux nouvelles tueries enregistrées dans le territoire de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe. C’est le député provincial du Mai-Ndombe, Moïse Makani Muziki, qui s’est insurgé contre le « silence coupable » du gouvernement. Selon lui, au moins 27 personnes ont été tuées en deux jours dans deux de ses villages, avec la mort d’un ressortissant chinois parmi les victimes.
Le 7 mars, 16 personnes seraient décédées suite à des décapitations par des hommes bien armés, alors que le lendemain (8 mars), 11 autres personnes auraient été exécutées, dont 2 hommes en uniforme et 8 civils. Parmi eux se trouvait un sujet chinois envoyé par le gouvernement pour réaliser des travaux de réhabilitation de la Route Nationale 17.
« Que le gouvernement nous dise clairement s’il n’est pas impliqué de près ou de loin dans ces actes ignobles; car le territoire partage ses limites avec la capitale congolaise », a affirmé Moïse Makani Muziki. Malgré ces tueries, et les dégâts qu’elles ont occasionnés, les autorités locales demandent aux autorités nationales d’agir pour assurer la sécurité de la population.
Espérons que ces alternatives soient prises en compte pour mettre fin à ces horreurs, et assurer à tous les habitants du Mai-Ndombe la sécurité et la paix qu’ils méritent.
Source: RADIO OKAPI