La délégation se rend également dans les provinces de l’Ituri et du Sud-Kivu.Samedi, elle s’entretiendra avec différentes composantes sociales, ainsi que les acteurs politiques du territoire et du territoire oriental, tout en visitant les camps des personnes déplacés internes (PDI) pour entendre leurs lectures et les besoins des populations.A suivre, donc.
Le 11 mars dernier, des bombardements aériens ont repris sur la ligne de front près de Sake, à environ 5 km de la localité, confirment des sources locales. La région reste menacée par les rebelles, alors que la province se prépare à accueillir le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Selon ces sources, l’armée de la République démocratique du Congo (FARDC) contrôle toujours la cité ainsi que l’axe routier Sake-Kirotshe, et tente de stopper l’avancée du M23 et son allié rwandais à l’aide de bombardements aériens et de son artillerie lourde.
Toujours selon les sources, depuis vendredi dernier des affrontements violents opposent les deux forces au niveau de la colline « trois antennes » à Kihuli, une localité de Murambi. De ce fait, la majorité de la population de Sake a choisi de s’exiler pour se protéger des bombardements réguliers.
Vendredi 11 mars, la délégation des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies est arrivée à Goma. Elle est conduite par les représentants de la France et du Gabon et est accompagnée par la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita. Une visite des camps des personnes déplacées internes (PDI) fait également partie de leur mission, ainsi que des rencontres avec différents acteurs politiques du territoire.
La situation reste tendue et imprévisible dans la région de Sake, alors que la délégation se trouve à Goma pour enquêter sur la crise sécuritaire en cours. Les développements à suivre seront suivis de près.
Source: RADIO OKAPI
