Le vice-premier ministre chargé des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, fait face à la critique du député Josué Mufula. Ce dernier n’a pas du tout apprécié la réponse de Lutundula à sa question écrite concernant le délai de délivrance des passeports pour les citoyens congolais. Le député de Goma soutient que Lutundula ne devrait pas se lamenter, mais plutôt chercher des solutions pour accélérer la procédure.
Le député de Goma n’est même pas satisfaite de la fin de la législature. À son avis, s’il avait disposé de plus de temps, il serait passé de la question écrite à une autre forme de contrôle parlementaire plus radicale, comme l’interpellation ou la motion de censure.
La question écrite, adressée le 13 août 2023, interrogeait sur le retard inhérent à l’obtention et le coût fluctuant du passeport congolais.
En réponse, M. Lutundula explique la lenteur par l’obsolescence du matériel d’impression des passeports utilisé par l’opérateur LOCOSEM. De plus, selon Lutundula, le contrat signé en octobre 2020 avec le gouvernement ne prévoyait pas le renouvellement de ces équipements.
Concernant le coût, il confirme qu’il est de 99 dollars, une somme fixée personnellement par le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO suite à la reprise de production en octobre 2020. Cependant, il admet que l’insistance de certains requérants, désireux d’obtenir rapidement le passeport, entraine des arrangements et des actes de corruption qui augmentent le coût total.
Dans sa conclusion, Lutundula appelle les citoyens à faire preuve de civisme et de responsabilité en respectant les délais de retrait et en évitant la corruption. Il promet également d’être prêt à sanctionner tout agent reconnu coupable de rançonner les citoyens pour l’acquisition des passeports..
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