L’armée du Burundi a réfuté toute allegation de connivence avec le groupe d’autodéfense « Wazalendo ». Cette déclaration intervient en réponse à la polémique générée par la diffusion d’informations par des châines de télévision rwandaises. Le colonel Floribert Biyereke, porte-parole des forces armées burundaises, a déclaré : « Des individus malveillants usent de leur plateforme sur la RTV rwandaise pour accuser notre contingent déployé au Nord-Kivu de collaborer avec des groupes armés, de leur fournir une formation et des armes, sans aucune preuve tangible ».
Biyereke a déclaré que l’armée du Burundi considère ces allégations comme une « insulte sérieuse » à l’égard du professionnalisme démontré par ses troupes dans toutes les régions où elles sont déployées. « Les forces armées burundaises n’ont jamais entretenu de collusion avec un groupe armé quelconque, et ne projettent pas de le faire », a-t-il insisté, soulignant que ces accusations « malveillantes » dissimulent des intentions clandestines.
L’armée burundaise est déployée dans la province du Nord-Kivu dans le cadre de la force régionale mise en place par la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (EAC). Leur mission principale est de restaurer l’autorité de l’Etat dans une région où le groupe M23, soutenu par le Rwanda, contrôle de vastes territoires.
Certaines sources rapportent que la position forte de l’armée burundaise dérange le Rwanda. Plus précisément, le contingent burundais positionné à Kitshanga aurait dû abandonner sa base précédente en raison de la mise en place d’opérations militaires par le groupe M23 et l’armée rwandaise.
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