La situation sécuritaire dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu, suscite une grande inquiétude chez les habitants. Le parc national des Virunga, une zone d’une beauté naturelle exceptionnelle et un lieu de travail pour de nombreux résidents de la région, est devenu un terrain de violence et de terreur. La société civile locale exige une protection contre le groupe rebelle M23, qui cibleraient intentionnellement les civils dans le parc.

Le parc, réputé pour sa faune et sa flore naturelles, est également une ressource économique importante pour les ménages locaux. Des hommes et des femmes s’y rendent quotidiennement pour collecter du charbon de bois et des pommes de terre, ou pour pratiquer l’agriculture. Cependant, ces activités quotidiennes sont devenues mortellement dangereuses.

La triste réalité a été révélée il y a quelques jours, lorsque 15 habitants des villages de Kibati, Kiziba et Muja ont été tragiquement tués par le groupe armé M23 dans le parc. Cette information a été rapportée par un survivant qui a pu échapper aux assaillants, apportant avec lui la nouvelle choquante de l’horrible massacre.

La situation n’est malheureusement pas nouvelle. Il y a environ deux semaines, la société civile a reçu des informations sur la découverte des corps de 25 personnes, en état de décomposition avancée, dans le parc national des Virunga. Ils auraient été également tués par le M23.

C’est dans ce contexte de violence que la société civile du territoire de Nyiragongo a appelé la population à éviter le parc national des Virunga pour tout motif. L’appel implique un sacrifice énorme pour ceux qui dépendent du parc pour leur gagne-pain, mais il vise à protéger la vie des citoyens contre la menace mortelle que représente le M23.
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