Dans la République démocratique du Congo, l’organisation des élections présidentielles et législatives du 20 décembre 2023 suscite de nombreuses interrogations et préoccupations. En effet, la participation pour la première fois des Congolais de l’étranger ne permet pas d’effacer les réticences de nombreux ressortissants sur place face à cette échéance. Au Nord-Kivu, un territoire en partie sous le contrôle des rebelles du M23, ces derniers organisent l’exclusion des habitants de l’enregistrement sur les listes électorales. Le Président de la CENI, Denis Kadima, a été invité à ce Journal de l’Afrique pour décrire le cadre particulier du scrutin.
Au Sénégal, jeudi 16 mars, la contestation face à la justice s’est faite entendre à travers des manifestations dans plusieurs quartiers de Dakar. Ousmane Sonko, opposant sénégalais, comparaissait devant le tribunal sur des faits de diffamation. Une nouvelle audience a été fixée pour le 30 mars.
Au Rwanda, Gianni Infantino, le président de la FIFA, a été réélu à la tête de l’organisation. Il a décidé d’accorder une large place à l’Afrique en fixant à 9 le nombre de sélection africaine qualifiées pour le Mondial-2026 ainsi que l’augmentation du nombre d’équipes féminines lors de la Coupe du monde 2023.
La situation n’est pas très optimiste en Côte d’Ivoire. Le parti de l’opposition, le PPA-CI, a tenu jeudi 16 mars une conférence de presse pour dénoncer plusieurs attaques du parti au pouvoir, dont la convocation par la justice du secrétaire-Général du parti pour des faits qui datent d’il y a plus d’un an.
A travers ces différentes informations, on remarque une diversité de conduites et d’engagements vis-à-vis de la démocratie et de l’avenir de l’Afrique. Un avenir qui s’annonce riche mais terriblement ambigu.
Source: MEDIACONGO