L’appel à l’action est lancé par le président de la société civile dans la province du Nord-Kivu, demandant à l’Inspection provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) d’organiser une opération de capture de photos passeports pour les élèves finalistes. Cette situation, selon lui, impose aux élèves de parcourir une distance démesurée pour subvenir à cette demande administrative.
Cette situation concerne notamment les élèves du secondaire dans le secteur de Bapre, contraints de couvrir au moins 50 kilomètres pour se rendre à Ndjiapanda, localité abritant la sous-division éducationnelle couvrant les secteurs de Bapere et de Baswagha, dans le territoire de Lubero.
En plus de cette distance conséquente, les frais liés au transport pour atteindre Ndjiapanda sont loin d’être négligeables avec une somme allant de 10 à 25 USD. «Les photos devaient normalement être prises dans des écoles. C’est le rôle de l’inspection de se déplacer pour atteindre les écoles. Mais faire déplacer quelqu’un de Masoya, Kambau, Vinjo… pour se faire photographier, implique de débourser plus de dix dollars, parfois jusqu’à vingt-cinq pour payer le transport pour les enfants, ce n’est pas facile», explique le président de la société civile, Samuel Kakule.
Il s’indigne face à ces dépenses «inutiles» imposées par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), qui sont au final supportées par les parents.
L’inspecteur en chef du pool du secondaire de Njiapanda, David Kavusa, quant à lui, rappelle que cette directive de faire déplacer les finalistes vers le pool d’inspection est issue de sa hiérarchie.
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