En République Démocratique du Congo, l’Institut pour les recherches sur les droits humains (IRDH) a appelé l’attention sur la multiplication des discours de divisions et d’exclusion liés à l’ethnie au travers d’un communiqué publié ce vendredi 17 mars. La Force du Changement, dirigée par Noël Tshiani qui souhaite exclure de l’élection présidentielle les personnes ayant une double nationalité, est citée à titre d’exemple. De plus, l’opinion katangaise contre les « non originaires » et le Rwanda utilisant ces arguments pour justifier le soutien au groupe terroriste M23 au Kivu sont également dénoncés.
L’IRDH souligne qu’il s’agit là des « tactiques politiques de conquête du pouvoir politique ». Selon l’ONG des droits humains, ces idées d’exclusion sont dangereuses et visent seul et même candidat à la présidence 2023 :M. Katumbi Chapwe Moïse. Ce dernier, né d’une mère congolaise et d’un père grec, est la cible d’une campagne électorale ségrégationniste.
L’IRDH recommande donc au chef de l’État de mettre fin à ces formes de propagande et de lutter contre le discours discriminatoire, appelé à être aussi dévastateur que les terroristes du M23. Une opinion partagée par l’ensemble de la population congolaise, et notamment la société civile, qui souhaite éradiquer la xénophobie, le tribalisme et le racisme pour que l’inclusion de tous puisse s’instaurer.