La Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH) est en pleine tourmente. Malgré le renversement du Président Paul Nsapu, le 1er septembre dernier, la situation reste tendue au sein de cet organisme chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Suite à son éviction lors d’une assemblée générale de cette institution, Paul Nsapu, remplacé par la coordinatrice de la sous-commission des Droits de la Femme et de l’Enfant, Gisèle Katanga, n’entend pas se retirer de la présidence. Continuant à endosser son rôle, il a salué récemment la promulgation d’une loi relative à la protection des droits de l’homme en RDC.
Cependant, malgré cette apparente tranquillité, l’homme est accusé d’avoir transgressé plusieurs principes éthiques et institutionnels. En effet, de nombreux commissaires lui reprochent le détournement de fonds, l’attitude outrageante envers ses collègues, la politisation de son poste et le refus de présenter le rapport financier de la CNDH pour le premier semestre de l’année 2023, malgré son obligation légale.
Ces accusations ont poussé l’ensemble des commissaires à élire Gisèle Kapinga à la tête de la CNDH, espérant ainsi instaurer un nouveau souffle au sein de l’institution. Cependant, la prise de fonction de cette dernière est entravée par une résistance interne dont la nature reste encore inconnue.
De nombreux acteurs et observateurs se questionnent donc sur la capacité de la CNDH à se relever de cette situation délicate. De plus, ces problèmes pointent du doigt le manque de transparence et l’absence d’une politique de responsabilité effective en seuil de l’institution.
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