Le Conseil de sécurité des Nations Unies a émis une demande ferme, exigeant la cessation immédiate de toute nouvelle avancée du M23, groupe ciblé par des sanctions onusiennes. Le Conseil réclame également une mise en œuvre immédiate et totale des engagements en faveur du retrait du M23 de tous les secteurs occupés et de son cantonnement. Toute forme de soutien extérieur au M23 est vivement condamnée et doit être immédiatement stoppée, selon une déclaration émise lundi.
En outre, le Conseil de sécurité a condamné le soutien accordé à d’autres groupes armés, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui font l’objet de sanctions de l’ONU, et exige la fin immédiate de ce soutien.
Le Conseil exprime par ailleurs sa vive inquiétude face aux informations contenues dans le rapport annuel du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, qui dévoile un appui militaire externe au M23 ainsi qu’un soutien aux FDLR de la part de forces militaires.
Le Conseil de sécurité appelle également à la modération et à intensifier le dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda afin de promouvoir une paix durable dans la région. Les violences actuelles, les atteintes aux droits de l’homme, telles que les exécutions sommaires, les violences sexuelles et basées sur le genre, ainsi que le recrutement et l’utilisation d’enfants à grande échelle, sont fortement condamnés.
Sur le terrain, des conflits ont eu lieu le lundi 16 octobre, opposant les rebelles du M23 aux « Wazalendo » dans l’agglomération de Kisangani, localisée dans la chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Ces affrontements succèdent à d’autres combats signalés dans les villages de Bungushu, Kiyenje, Kihonga, et même Kisangani, tous situés dans la chefferie de Bwito. Selon des témoignages, le M23, en tentant de réoccuper certains villages, rencontre une résistance farouche de la part des Wazalendo..
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