Dans un contexte où l’entrepreneuriat féminin peine encore à trouver sa place dans l’économie congolaise, la Fondation Élysée Mundende Azidama Remèdes (FEMAR) a pris une initiative concrète pour inverser cette tendance. Le 9 avril dernier, l’organisation a organisé une session de formation sur l’élaboration de plans d’affaires, spécialement conçue pour les femmes entrepreneures ou aspirantes entrepreneures en République Démocratique du Congo.
Cette formation, qui s’inscrit dans le cadre des Actualités économiques RDC, visait à doter les participantes d’outils pratiques pour structurer leurs projets entrepreneuriaux. Adolphe Mafuata, chargé des programmes de FEMAR, a souligné avec pédagogie l’importance cruciale du plan d’affaires : “Le plan d’affaires n’est pas seulement un document administratif. C’est un outil stratégique qui aide à planifier, à convaincre des partenaires, à rechercher des financements, mais aussi à anticiper les défis qui pourraient survenir”.
L’atelier a particulièrement mis l’accent sur le modèle GRP (Gains, Risques, Problèmes), une approche innovante adaptée aux réalités des petits entrepreneurs évoluant dans des contextes à ressources limitées. Ce modèle, présenté comme une solution pragmatique aux défis de l’entrepreneuriat en RDC, a permis aux trente participantes de travailler concrètement sur leurs projets.
La formation s’est révélée être bien plus qu’un simple transfert de connaissances. Elle a servi de tremplin pour les femmes désireuses de postuler au programme Copa Transforme, une initiative qui soutient les projets à fort potentiel d’impact social ou économique. Comment mieux préparer ces entrepreneures à saisir de telles opportunités, si ce n’est en leur fournissant les outils nécessaires pour formaliser leurs ambitions ?
Cette initiative de FEMAR s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation du potentiel entrepreneurial féminin en RDC. Alors que les femmes représentent une force économique majeure, leur accès aux ressources et aux formations adaptées reste souvent limité. Des programmes comme celui-ci contribuent à créer un écosystème plus favorable à l’entrepreneuriat au féminin, essentiel pour le développement économique du pays.
Dans un pays où les Actualités RDC mettent régulièrement en lumière les défis économiques, de telles initiatives locales montrent la voie vers des solutions concrètes. La formation a non seulement fourni des compétences pratiques, mais elle a aussi renforcé la confiance des participantes dans leur capacité à entreprendre. Un pas de plus vers l’autonomisation économique des femmes congolaises, qui pourrait bien inspirer d’autres acteurs du développement en RDC.
Article Ecrit par Amissi G
Source: Actualite.cd
