Depuis Lubumbashi, le cœur administratif de la province du Haut-Katanga, Vital Kamerhe, vice-Premier ministre en charge de l’Économie, a fait une déclaration frappante. Il a présenté une augmentation des prix des produits pétroliers en réponse aux tensions continues dans le secteur pétrolier local, qui souffre de la grève des fournisseurs de carburant.

Soulignant que la République démocratique du Congo n’est pas un producteur de pétrole et que les coûts mondiaux du pétrole ont augmenté de 30%, Kamerhe a défendu cette décision comme une « modeste augmentation » nécessaire. Simultanément, il a révélé que le gouvernement congolais se prépare à payer les arriérés financiers dus aux entreprises pétrolières dès la semaine prochaine.

Évoquant une action plus radicale, Kamerhe a noté qu’à partir du 15 octobre, des fonds seront mobilisés pour combler le déficit financier des sociétés pétrolières. Cette mesure viserait à prévenir une crise majeure synonyme de diminution des stocks de carburant.

En parallèle, le gouvernement doit commencer à valider les dettes et les paiements en retard des entreprises pétrolières à partir de la semaine prochaine. À la suite de ces annonces, les grévistes du secteur pétrolier au Haut-Katanga ont décidé d’arrêter leur mouvement. Ce dernier avait provoqué des perturbations dans les transports publics, une hausse des tarifs et la fermeture de nombreuses stations-service à travers le Haut-Katanga et le Lualaba.

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