Dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, une réunion a eu lieu mardi 26 septembre 2023 dans la ville de Goma. C’est à cette occasion que le Comité Provincial de Sécurité du Nord-Kivu a tiré une sonnette d’alarme concernant la présence alarmante d’espions présumés rwandais sur leur frontière avec le Rwanda.
Selon les informations partagées dans la déclaration qui a suivi cette réunion, présidée par le gouverneur militaire ad intérim du Nord-Kivu, le général-major Cirimwami Nkuba Peter, ces espions sont actifs et visibles sur le territoire de la RDC frontalière avec le Rwanda.
Il a été souligné que ces individus, des citoyens rwandais, possèdent des cartes d’électeur congolaises et sont suspectés d’agir pour le compte du Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe rebelle actif en RDC. Ces informations préoccupantes ont été partagées publiquement par le porte-parole du gouverneur militaire intérimaire, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume.
Face à cette situation délicate, les autorités locales ont réagi rapidement en instruisant les services de sécurité de redoubler de vigilance pour contrecarrer toute menace potentielle. Toujours selon la même source, une enquête est alors en cours pour apporter plus de précisions sur cette situation.
Le Mouvement du 23 Mars (M23) est un groupe rebelle qui a été très actif au Nord-Kivu, particulièrement entre avril 2012 et novembre 2013. Sa présence et ses actions ont été une source constante de tension et d’inquiétude dans cette province de l’est de la RDC.
Cette affaire met en lumière la constante nécessité de vigilance et d’action pour garantir la sécurité des citoyens congolais dans une région où l’instabilité est omniprésente.