Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, actuellement en séjour à New York pour participer à la 78ᵉ assemblée générale de l’ONU, devra faire face à de nombreuses interrogations concernant la situation précaire à l’est du pays.
En effet, malgré les appels persistants des habitants de cette région qui sollicitent le retrait des forces de la Monusco, la question n’a pas été évoquée dans les échanges avec les médias. De nombreuses manifestations pacifiques ont lieu afin de marquer leur désaccord face à la présence de ces forces étrangères.
Toutefois, le président Tshisekedi a tenu à exprimer sa solidarité avec les populations victimes des attaques perpétrées par la rébellion du M23. Ces dernières, semble-t-il, auraient bénéficié du soutien de l’armée de la République du Rwanda. Ce soutien a amplifié le climat d’insécurité et d’instabilité alourdissant ainsi le quotidien des habitants.
Manifestant sa résolution à agir, le président a déclaré qu’il n’excluait aucun scénario pour ramener la paix dans cette partie du pays. Une déclaration qui, bien que pleine d’espoir, soulève de nombreuses interrogations quant à la stratégie qui sera employée.
Cette participation à l’assemblée générale de l’ONU sera également l’occasion pour le président de prendre la parole juste après le président du Conseil européen, Charles Michel. Cette plateforme internationale lui fournira l’opportunité d’exposer sa vision pour le pays et de solliciter un soutien international pour le retour à la stabilité.
En conclusion, les défis qui attendent le président Tshisekedi sont nombreux et la population congolaise espère voir des changements concrets dans les mois à venir.