Depuis le début des conflits à Kwamouth, des centaines de familles déplacées ont trouvé refuge dans la ville de Bandundu, au sein de la province de Kwilu. Alors que les festivités de fin d’année approchent, une lueur d’espoir est venue cette semaine du Mai-Ndombe. En effet, le gouverneur de cette province, Lebon Nkoso Kevani, a offert une assistance humanitaire aux déplacés pour alléger leur fardeau en cette saison festive.
La distribution a eu lieu ce lundi 30 décembre, orchestrée par David Bisaka, président de l’assemblée provinciale du Mai-Ndombe, et le sénateur Herman Mutima Sakrini. Les biens offerts comprennent divers produits essentiels tels que des cartons de poulet, des sacs de riz et des boîtes de tomates. Un véritable soulagement pour ces familles qui luttent pour subvenir à leurs besoins élémentaires.
Cette aide tant attendue a été accueillie avec des sentiments de gratitude et de surprise par les bénéficiaires. « Nous remercions le gouverneur pour ce geste humanitaire. Cela fait très longtemps, depuis 2022, que nous étions dans un état d’oubli total. Aujourd’hui, voir le gouvernement provincial s’intéresser aux déplacés de Kwamouth est une source de joie immense », a témoigné l’un d’entre eux, ému.
Selon le vice-président de l’assemblée provinciale, cette action répond aux appels lancés par ces déplacés, exacerbant les efforts pour marquer ce Nouvel An sous le signe de l’humanité et de la solidarité. Une initiative qui démontre que, malgré les défis qu’elle traverse, la République démocratique du Congo peut encore compter sur certains de ses élus pour venir en aide aux plus vulnérables.
Au-delà de l’acte symbolique, cette distribution met également en lumière les défis persistants des déplacés internes en République démocratique du Congo, une problématique qui continue de faire écho parmi les médias congolais et internationaux. Alors que les déplacés de Kwamouth célèbrent ce geste, les questions demeurent : cette aide ponctuelle pourrait-elle être un prélude à une politique plus globale et stratégique pour gérer les crises humanitaires récurrentes dans le pays ? Une interrogation à laquelle les autorités devront répondre dans les mois à venir.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: radiookapi.net
