Martin Fayulu et son parti politique, Lamuka, refusent de déposer leurs candidatures pour les élections de décembre sous la pression de leurs partenaires, a révélé Prince Epenge, un de leurs porte-paroles, sur Top Congo fm. « Nous n’irons pas comme des agneaux qu’on amène à l’abattoir. Il faut qu’on nous dise que les voix de chacun des Congolais seront comptées et publiées », a-t-il déclaré.
Le camp de Fayulu exige des garanties de transparence du processus électoral. Ils assurent travailler avec tous les partenaires politiques, ecclésiastiques et autres pour empêcher que les élections de 2023 ressemblent à celles de 2018. Ils débattent des mécanismes à mettre en place pour prévenir la fraude, en commençant par le fichier électoral. Ils demandent également la surveillance du vote des Congolais dans tout le pays.
Le débat sur l’audit du fichier électoral persiste. Fayulu et son équipe affirment que l’audit bénéficierait autant à la CENI qu’au peuple. Cependant, ils ont l’impression que pour la CENI, l’audit est une question de vie ou de mort. Ils en viennent même à insinuer que la CENI pourrait dissimuler quelque chose.
Pour l’instant, « les discussions sont extrêmement poussées », selon Epenge. Au moment opportun, le camp Fayulu promet de rendre compte du niveau de ces discussions. Fayulu et son Lamuka n’ont déposé aucune candidature pour la députation nationale, la députation provinciale ni pour les municipales, suite au refus de la CENI de procéder à un nouvel audit des listes électorales. Fayulu a indiqué qu’il ne sera pas candidat tant que ses revendications ne seront pas satisfaites.