Le ministère de l’Économie nationale de la République démocratique du Congo, sous la direction du vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba, a démontré son engagement envers la transparence et la collaboration économique en présidant une cérémonie majeure ce mardi 24 décembre. Celle-ci a marqué la signature d’un procès-verbal crucial pour la certification des pertes et manques à gagner, ainsi que des créances de l’État envers les sociétés pétrolières. Un événement qui souligne des avancées significatives dans la gestion économique du secteur pétrolier, tout en mettant en lumière les défis persistants.
Par le biais des travaux conclus par la Commission d’amortissement, en collaboration avec des acteurs publics et privés (Présidence, Primature, Banque Centrale du Congo, et diverses sociétés pétrolières comme TOTAL, SOCIR et ENGEN), l’État congolais a reconnu qu’il doit une somme nette de 16.043.984 USD à la profession pétrolière au premier semestre 2024. Ces dettes, fruit d’un croisement méthodique entre les créances publiques et les déficits constatés par les sociétés privées, illustrent les efforts conjoints déployés pour garantir une structure de prix réglementée et équitable pour les produits pétroliers.
Un chiffre impressionnant est ressorti des discussions : au cours des 4 dernières années, les pertes et manques à gagner de l’État se sont élevés à une moyenne annuelle de 340 796 000 USD. Ces résultats, bien qu’élevés, mettent en évidence une gestion financière rigoureuse, grâce à l’application stricte des dispositions régissant les prix des produits pétroliers et au reversement approprié des ressources publiques.
Dans son discours, Daniel Mukoko Samba a souligné l’importance du dialogue entre les secteurs public et privé. Il a réaffirmé sa détermination à maintenir cette interaction, qui s’avère essentielle pour maitriser les pertes du secteur pétrolier, tout en réduisant l’impact sur la dette publique. Une position stratégique alors que les pertes certifiées à fin décembre 2023 avaient déjà été remboursées, témoignant d’un effort réel à éviter les lourdes répercussions financières pour les opérateurs et pour l’État.
Cette cérémonie, outre sa portée symbolique, rappelle les liens étroits entre les politiques économiques du Congo et les acteurs majeurs du marché pétrolier. Cet alignement entre objectifs financiers, ressources publiques et engagement du secteur privé constitue une vision claire pour le futur économique de la République démocratique du Congo. Reste à voir dans les mois à venir si cette dynamique de transparence et de rigueur perdurera.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net