Le ministère de l’Économie nationale en République Démocratique du Congo tire la sonnette d’alarme sur le respect de la législation des prix. Dans un communiqué diffusé le 23 décembre, les autorités rappellent à l’ensemble des opérateurs économiques, en particulier ceux du secteur alimentaire, l’obligation de transparence. Affichage clair des tarifs, délivrance de factures normalisées : tels sont les impératifs énoncés dans ce texte officiel.
Avec fermeté, le ministère s’attaque également aux pratiques jugées abusives, telles que la vente conditionnée ou concomitante, désormais strictement interdites. Ces mesures visent à enrayer les dérives spéculatives sur les produits de première nécessité et à garantir un accès plus équitable pour les consommateurs. Les sanctions prévues sont sévères. Grossistes, semi-grossistes, importateurs comme détaillants sont avertis : tout manquement pourrait se solder par des fermetures d’établissements.
Dans un effort concerté pour améliorer la situation, le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a rencontré récemment les membres de l’Association des distributeurs et exploitants des chambres froides. Ces acteurs clés de la chaîne d’approvisionnement alimentaire se sont engagés à répercuter les baisses de prix auprès des consommateurs finaux, en contrepartie d’une totale transparence des importateurs et des grossistes de leur secteur.
Les distributeurs ont exprimé leurs besoins clairs : des prix affichés et lisibles sur les produits, accompagnés de factures conformes aux normes légales. Cet appel commun pour une économie plus équitable et moins sujette à des manipulations marque un tournant dans la régulation économique au sein du pays. Les autorités espèrent ainsi redonner confiance aux citoyens et restaurer une justice économique dans un contexte souvent marqué par des incertitudes.
Alors que les nouvelles du Congo restent souvent marquées par des défis, cette initiative signale la volonté des acteurs économiques et politiques de renforcer les mécanismes financiers pour le bien commun. La transparence des prix n’est pas seulement une obligation légale, mais un engagement sociétal envers une économie plus harmonieuse.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net