Un nouvel épisode marquant dans la lutte contre l’oisiveté des jeunes vient d’avoir lieu à Lubumbashi et Kasumbalesa. Plus de 280 jeunes désœuvrés ont été interpellés et transférés au service national de Kaniama Kasese, situé dans le Haut-Lomami. Ce transfert, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à offrir des opportunités aux jeunes vulnérables, a débuté à Lubumbashi, en passant par Mbuji-Mayi situé au Kasaï Oriental.

Une cérémonie solennelle s’est déroulée mercredi à Lubumbashi pour présenter ces jeunes, en présence du général-major Kasongo Kabwik, tête de proue du service national, et du ministre provincial de l’intérieur du Haut-Katanga, Jean-Jacques Kashiba. « Ces jeunes auront la chance de faire leurs preuves et de s’intégrer dans la société grâce à des formations qualifiantes », a déclaré le général-major Kasongo Kabwik. Les participants à ce programme auront l’opportunité d’apprendre divers métiers, allant de l’artisanat à l’agriculture, avec pour ambition de devenir des acteurs utiles au développement de la République démocratique du Congo.

Dans une démonstration de fierté et d’espoir, une caravane motorisée a traversé les principales artères de Lubumbashi avant que ces jeunes ne soient conduits à l’aéroport international de la Luano. Ce geste symbolique visait à montrer l’importance de leur voyage vers un avenir transformé.

Le programme de formation à Kaniama Kasese semble déjà porter ses fruits. Selon les autorités, certains jeunes ayant suivi ces formations ont déjà intégré la vie active. Par exemple, certains travaillent aujourd’hui comme machinistes au sein de la société nationale de chemin de fer, tandis que d’autres se sont distingués dans la menuiserie, l’ébénisterie ou encore l’agriculture. Une réussite qui illustre les efforts déployés pour transformer une situation problématique en opportunité.

Alors que la République démocratique du Congo continue de faire face à des défis sociaux, ce programme pourrait bien être un modèle à reproduire. N’est-ce pas une manière efficace de lutter contre la marginalisation et l’oisiveté qui gangrènent la jeunesse dans plusieurs régions du pays ? Ce développement appelle à une réflexion plus large sur les initiatives socio-économiques en RDC, et soulève des questions sur leur durabilité et leur expansion future.

Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd