Kinshasa, Centre de la République Démocratique du Congo – Félix Tshisekedi, le président de la République, a récemment reconnu que la justice constitue une tache noire dans son premier mandat. C’est dans cet ordre d’idées qu’il a lancé « un appel ultime » à la renaissance de ce secteur qui s’avère être un socle de l’État de droit.
Lors de l’annonce faite le samedi 15, à l’occasion du début de la formation des 2 500 premiers magistrats civils et militaires de la promotion « État de droit », nommés après un examen rigoureux, le président Tshisekedi a déclaré son souhait de consolider une justice de qualité pour tous, indépendante, performante, protectrice des droits humains et surtout rassurante.
Félix Tshisekedi, qui a rappelé que « l’absence de la justice est une banalisation du mal », a aussi fait comprendre qu’un système judiciaire performant serait un important moyen de dissuasion et de paix. Il a invité le gouvernement à donner plus de moyens à ce secteur.
Faisant usage de ses prérogatives constitutionnelles qui lui octroient le droit de remettre, commuer ou réduire les peines, le président du pays a formulé un « appel ultime à la renaissance de la Justice voulue et attendue de tous ».
Lors d’une récente allocution, F. Tshisekedi a exprimé son insatisfaction quant au bilan de la justice sous son premier mandat. Il a fait savoir que la justice n’a pas été à la hauteur de ses attentes. En citant la bible, le président a souligné que, contrairement à l’adage « la Justice élève la nation », dans leur cas, il semblerait que la Justice détruit la nation. Il regrette que sa vision n’ait pas été comprise, surtout par les chefs d’institutions.