L’ancienne ministre des Droits de l’homme et fervente partisane du FCC de Joseph Kabila en RDC, Marie-Ange Mushobekwa, récemment rayée de la liste des députés nationaux dans des conditions ambiguës, lance un SOS face à des intimidations qu’elle trouve alarmantes.
Marie-Ange Mushobekwa a divulgué avoir été la cible de nombreux appels et messages de nature suspecte ces derniers mois. Elle prétend notamment avoir été contactée par un numéro se faisant passer pour un haut gradé militaire en exil de la RDC. « J’ai reçu un appel via Whatsapp d’un numéro commençant par +(27)***06. Je n’ai pas répondu. Ensuite, j’ai reçu un message de la même personne qui prétendait être un haut gradé militaire en exil de la RDC qui me parlait d’une histoire d’armes… Je n’ai pas répondu », selon ses dires. Mme Mushobekwa prétend avoir mis au courant sa famille et ses alliés politiques de ces incidents.
Récemment, Mme Mushobekwa a de nouveau été contactée par un numéro parlant en swahili, évoquant une réunion mystérieuse dont elle n’avait aucune connaissance. Face à cette nouvelle provocation, elle a été encouragée à garder le silence par sa famille et ses alliés.
Lors d’un appel ultérieur, Mme Mushobekwa prétend avoir parlé avec quelqu’un qui s’exprimait en Kinyarwanda, ce qui l’a fait craindre d’être faussement associée au M23, un groupe rebelle. D’après elle, c’est une tactique fréquemment utilisée pour discréditer un joueur politique.
Dans un autre appel, on l’a accusée de trafic d’armes, une allégation qu’elle réfute fermement. Elle manifeste son exaspération face à ces accusations et en appelle à la tranquillité.
Mme Mushobekwa déclare que son mandat électif lui a été retiré de manière litigieuse et malgré le fait qu’elle ait choisi de passer à autre chose, elle sent qu’elle reste la cible d’attaques injustifiées. Elle incrimine certaines personnes qui cherchent à l’associer à des activités illégales pour justifier son incarcération.
Mme Mushobekwa affirme haut et fort qu’elle ne détient pas d’armes et n’a jamais assisté à une réunion où des plans seraient en cours contre la sécurité de l’État. Elle implore le public d’être témoin de ces événements et dénonce une paranoïa grandissante à son égard.
Elle termine en priant pour la sûreté de tous et en soulignant que la paranoïa est une maladie qui peut être traitée.