Le maire de Beni, une ville stratégique de la province du Nord-Kivu, a frappé fort en instaurant un ultimatum de 48 heures pour les propriétaires des établissements commerciaux situés au cœur du marché central de Beni-Kilokwa et des parkings publics environnants. Dans un communiqué qui a fait grand bruit ce jeudi 14 novembre 2024, cette mesure vise l’enregistrement obligatoire auprès de la mairie des propriétaires d’espaces commerciaux.
Jacob Nyofondo Tekod’al, commissaire supérieur principal, est monté au créneau pour clarifier que les titres fonciers obtenus sur des terrains publics n’ont, en réalité, aucune valeur juridique. « Nous engageons une opération sans précédent pour mettre de l’ordre dans la gestion de nos espaces. Ceux qui ignorent cet avis s’exposent à des mesures disciplinaires sévères », a-t-il averti sans mâcher ses mots.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté manifeste de la mairie de réguler l’occupation des terres urbaines et de parvenir à une gestion plus structurée et transparente dans la ville de Beni. Un rappel d’ordre qui s’annonce nécessaire dans une ville souvent marquée par une occupation désordonnée des espaces publics.
L’écho de cette décision a rapidement retenti dans une actualité chargée en République Démocratique du Congo, pays qui fait face à ses défis tout en poursuivant le chemin ardu vers une gouvernance efficace des ressources urbaines. Dans un contexte de crise persistante, ce type de régulation pourrait bien participer à renforcer la sécurité et l’ordre public tant recherchés. Comment cette démarche va-t-elle évoluer ? Les jours à venir nous le diront. En attendant, la population suit avec intérêt l’évolution de ces mesures dans l’actualité RDC, car elles pourraient bien redéfinir le visage des espaces commerciaux à Beni.
Source: radiookapi.net