Les résidents de Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, vivent depuis quelque temps au rythme des coupures fréquentes d’énergie électrique. Cette situation, qui n’est pas sans impact sur la vie quotidienne et les activités économiques de la ville, s’explique par la vétusté du réseau de distribution. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 4 novembre, Marcel Sagali Kahite, chef de division à la SNEL chargé de la production et du transport à Bendera, a détaillé les raisons de cette panne récurrente.
Il a souligné que, durant la saison des pluies, les coupures sont encore plus fréquentes, compliquant davantage la situation. Le réseau électrique vétuste a besoin d’un assainissement urgent pour rétablir une distribution stable en énergie. Mais comment se fait-il qu’une ville aussi stratégique que Kalemie, avec ses enjeux économiques importants en République Démocratique du Congo, puisse être laissée avec une telle infrastructure défaillante ?
Cette situation n’est pas sans répercussions. Les coupures perturbent non seulement le quotidien des habitants mais aussi le fonctionnement des établissements commerciaux et industriels. Que dire des établissements de santé qui nécessitent une alimentation électrique constante pour fonctionner efficacement ? Ces perturbations posent la question de la qualité des infrastructures et des investissements nécessaires pour améliorer le réseau.
Au-delà de cette crise locale, l’affaire met en lumière un problème plus vaste qui englobe les défis d’infrastructure et de gestion des ressources en énergie à l’échelle nationale. Alors que la RDC s’efforce d’améliorer son économie et de garantir la sécurité énergétique, des questions se posent quant à l’allocation des fonds et à la priorité des infrastructures en milieu urbain.
Source: radiookapi.net