Des centaines de travailleurs médicaux au cœur du mécontentement dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province de Kwilu, ont manifesté leur frustration les 5 et 6 novembre. La suppression inattendue de leurs noms des listings de paie pour le mois d’octobre a déclenché un mouvement de protestation, marquant une nouvelle crise dans le secteur de la santé en République Démocratique du Congo. Les agents de santé ont pris d’assaut les locaux de la Division provinciale de la santé (DPS) du Kwilu, exigeant que justice soit faite. Ils déplorent les coupes brutales de leur prime de risque et l’impayé de salaires, affirmant être en règle administrativement. Malgré leur attestation biométrique et leur service actif dans divers centres de santé, ces professionnels se disent abandonnés, plongeant dans le désespoir. Alors que certains agents sont récemment mécanisés et rémunérés depuis 2023, ils se retrouvent aujourd’hui sans ressources en octobre. La situation de l’ancien personnel matriculé, élagué des listes depuis 2016 sans explication, accentue le malaise. Un appel émouvant est lancé aux autorités pour restaurer leurs droits fondamentaux, soulignant la précarité des conditions de vie. La DPS de Kwilu, consciente de ce problème poignant, s’engage à transmettre ces réclamations urgentes à un échelon supérieur. Dans un contexte où l’actualité politique et économique de la RDC est souvent au premier plan, ce cri de détresse humanitaire souligne les défis énormes inhérents aux infrastructures sanitaires de la région. Le dernier événement en RDC révèle une fois de plus les tensions latentes qui gangrènent le secteur public. L’évolution de la sécurité ainsi que des conditions de vie demeure une priorité, nécessitant une attention immédiate pour le bien des travailleurs et, par extension, pour l’ensemble de la société congolaise.
Source: radiookapi.net